- Ces deux dernières semaines nous avions laissé un peu de côté nos jolies tomates et elles nos l’ont bien fait remarquer en poussant généreusement et anarchiquement.
Nous sommes donc intervenus cette semaine pour les tailler, en supprimant tous les axillaires à chaque aisselle de feuille, et les tourner autour de leur ficelle. Comme elles arrivent au fil de culture (fil rigide sur lequel on fixe les ficelles), nous les avons également attachées avec un clip pour les soutenir, le poids des tomates vertes ayant tendance à les faire glisser ! L’avantage avec ce travail c’est que l’on voit bien où est-ce que l’on est passé !
- Les haricots et poireaux sont deux cultures qui peuvent être buttées (après avoir été binées). Le buttage consiste à ramener de la terre au pied des plants, sans pour autant les recouvrir. Cette technique permet d’étouffer les adventices qui se trouvent au plus près de la culture, voire sur le rang de celle-ci mais également d’aérer le sol et de relancer la minéralisation de l’azote organique.
Les haricots sont également plus soutenus, ils se coucheront moins et seront plus faciles à récolter.
Les poireaux se tiennent bien mais le buttage permet qu’il fasse un joli fût blanc (en l’absence de lumière, pas de photosynthèse et le pied reste blanc).
- Les épinards avaient été semés la semaine dernière, ils sont apparus cette semaine et dès que le rang a été suffisamment visible, nous les avons binés délicatement avec le « pousse-pousse » pour aérer le sol un peu encrouté par les pluies battantes et détruite les toutes jeunes adventices en pleine croissance également.
- Les navets violets et boule d’or et radis noirs, semés en même temps, ont eux aussi levés cette semaine malgré un épisode de pluie battante mêlée à de la grêle !
- Mais les jeunes légumes ne sont pas les seuls à sortir, malheureusement…
Sur les feuilles de nos plants de concombre, ce sont de jeunes punaises phytophages (Nezara viridula) qui sont sorties….de leurs œufs. Après les avoir prises en photo, nous nous sommes empressés d’utiliser une des seules méthodes efficace à ce jour, et possible en agriculture biologique, contre ce ravageur : l’écrasement entre le pouce et l’index.